Dans la série, le statut d’étudiant offre de biens (petits) avantages ; voilà que votre serviteur (zélé) est membre du jury Universciné avec des films projetés spécialement au KATORZA à Nantes. Festival Universciné allemand mis en place en collaboration avec le centre culturel franco-allemand de Nantes.
La reprise cinéphile post-covid19 se fait bien sentir, même au cinéma. Une programmation dense et touffue pour ce festival nantais avec 4 films allemands en compétition à savoir « Cocoon », « next door », « the case you », « seule la joie ».
Voilà l ‘occasion de découvrir une filmographie allemande passionnante et très diverse, avec des invités de même. Et le cinéma Katorza développe ainsi son image de salle de cinéma de service public, ouverte à l ‘international. En voilà aussi une occasion de parfaire la langue de Goethe! Ich habe meine Augen weit geoffnet und ich bin ganz Ohr (à vous de traduire!).
En cette période de reprise post-confinement, le retour à la normale se fait petit-à-petit et le festival international du film de la Roche-sur-Yon rentre bien dans ce cadre-là. La vie continue!
Pour cette 12ème édition, la programmation du FIF85 est conséquente, touffue et très dense à l ‘image finalement du bouillonnement cinématographique actuel.
Des rencontres toujours fameuses avec le FIF85: Adèle Exarchorpoulos, Olivier Afonso, Judith Chemla.
Adele Exarchopoulos:
Judith Chemla:
Une rétrospective Bouli Lanners aussi.
Bouli Lanners et Sandrine Kiberlain:
Un festival avec de nombreux prix: compétition internationale, compétition nouvelles vagues, le prix du public.
Des avant-premières, des films hommage ou des séances spéciales parsèmeront ce FIF85.
Séances spéciales comme le dernier film de Paul Schrader « the card counter » ou « En attendant Bojangles » de Régis Roinsard…
Des premières françaises comme: « Les yeux de Tammy Faye », « Albatros » de Xavier Beauvois ou le biopic sur John Belushi « Belushi ».
Et comme le FIF85 fait aussi oeuvre de service public et d’accompagnement pédagogique pour les scolaires, du primaire au secondaire. Un ensemble de rencontres et d’ateliers voire d’expositions sont prévues tout au long du FIF85.
Comme la madeleine de Proust, le festival de la Rochelle renaît de ses cendres ; en voilà un festival qui fait honneur à la cause cinéphile dans un cadre génial (mais cher quand même! Surtout les restaurants de poissons à côté…).
Encore un beau programme pour cette année 2021 dans un cadre toujours aussi agréable et vivifiant.
Un beau festival de cinéma (sans prix distribués, faut-il le rappeler!) qui façonne et façonnera toujours la cinéphilie de milliers de spectateurs. Un vrai festival de cinéma populaire (Plus de 80000 spectateurs chaque année!).
Hommage notamment cette année à Xavier Beauvois, à Radu Jude, à Gabriel Yared…
Xavier Beauvois:
Des rétrospectives à foison avec des cinéastes comme Roberto Rossellini, Roberto Gavaldon, René Clément et Maurice Pialat…
Maurice Pialat:
Un festival exigeant qui fait la passerelle entre le cinéma d’hier et d’aujourd’hui. Du cinéma muet, de nombreux films vus à Cannes passent par le festival du film de la Rochelle, des hommages aussi aux compositeurs de films avec des cinés concerts, des films courts pour enfants, des ateliers pédagogiques ainsi que les courts d’école de cinéma au programme de ce festival.
Et cette année 2021, diffusion de l ‘essentiel des films de Michael Cimino avec la présentation du documentaire de Jean-Baptiste Thoret « Michael Cimino, un mirage américain ». Sans oublier une journée avec Sigourney Weaver le 03 juillet 2021, avec la diffusion de 5 de ses films (« Working Girl », « Alien », « SOS Fantômes », « ICE STORM »…).
Un vrai festival cinéphile, où j ‘ai vécu, personnellement, des chocs émotionnels incroyables comme la diffusion et la découverte du film « du côté d’Orouet »(1971) de Jacques Rozier sur grand écran à la Coursive, il y a une dizaine d’années ; grand moment de folie pure et de joie intense, sans compter les nuits de cinéma le dernier samedi du festival (ambiance assurée devant et à l ‘intérieur de l ‘écran ; les spectateurs qui hurlent pour tout et n ‘importe quoi, surtout pour n ‘importe quoi, une ambiance extraordinaire…).
Mine de rien, les festivals de cinéma sont aussi des têtes chercheuses en films et réalisateurs de qualité et ici, avec ces 2 films passés par Cannes (En 2015 pour « Sicario » et en 2017 pour « Wind River »), on est bien servis.
2 films différents, sur des territoires bien hostiles aux USA (le Wyoming et l ‘Arizona), avec des climats de même, mais qui nous ramènent aux états et statuts de frontières aux USA.
Taylor Sheridan, Jeremy Renner et Elisabeth Olsen à Cannes pour le photocall de « Wind River » en 2017:
2 films forts, violents, loin d’être aimables, des films durs et âpres avec le même scénariste aux commandes, Taylor Sheridan.
2 lieux géographiques aux marges des USA, la réserve indienne de Wind River dans le Wyoming ou la région de Phoenix dans l ‘Arizona et la frontière nord-mexicaine. Des climats et des milieux hostiles pour les hommes et qui conditionnent leurs caractères et leurs actions (Climat tempéré froid pour le Wyoming ; climat caniculaire l ‘été dans l ‘Arizona).
2 films qui interrogent les USA dans leur histoire et dans leur statut, à savoir des contrées violentes et sèches qui n ‘en ont pas fini avec leur passé de violence (notamment chez les Amérindiens Arapaho et Shoshones de « Wind River »). Mais ce qui fait l ‘originalité de ces films, ce sont leurs thématiques (une enquête liée à un meurtre d’une adolescente amérindienne de Wind River ou les interventions clandestines d’agents antidrogues au sein du cartel de Juarez pour « Sicario »).
Ici, pour ces 2 films, la violence est omniprésente (surtout dans « SICARIO »), pas enjolivée (scène finale impressionnante de « Wind River », des duels dans la neige à bout portant et le premier qui tombe est achevé…). Comme le signale le personnage joué par Jeremy Renner (d’ailleurs, abonné à des rôles durs et âpres depuis quelques années), le chasseur Cory Lambert, ici tu dois t’adapter sinon tu meurs, y a pas de morale dans cette région…
Scène de duels impressionnante à la fin de « WIND RIVER »:
Et d’ailleurs, le scénariste Taylor Sheridan pour sa première réalisation « Wind River » déclarait:
« Wind River explore ce qui constitue sans doute à la fois les vestiges les plus tangibles de la frontière américaine et le plus grand échec de l’Amérique : la réserve amérindienne. Au niveau le plus intime, il s’agit de l’étude de la manière dont un homme continue à avancer après une tragédie, sans arriver à tourner la page. C’est aussi, à un niveau plus global, l’étude des conséquences nées du fait de forcer un peuple à vivre sur une terre qui n’était pas destinée à l’accueillir. Il est question d’un territoire sauvage, brutal, où le paysage lui-même est un ennemi. De terres où l’addiction et le meurtre tuent plus que le cancer, où le viol est considéré comme un rite de passage pour les jeunes filles devenant femmes. De terres où la loi des hommes cède devant celle de la nature. Nulle part ailleurs en Amérique du Nord les choses n’ont moins évolué au cours du siècle dernier, et nul autre lieu en Amérique n’a davantage souffert de ces maigres changements. »
Encore une fois, 2 films bruts de décoffrage, des films pas aimables et dont la violence est sèche et abrupte et dont l ‘histoire sert d’élément initiatique pour des histoires policières basiques ; l ‘agent inexpérimenté du FBI Jane Banner qui demande l ‘aide de Cory Lambert afin de mieux comprendre cette région de « Wind River » et dans « Sicario », l ‘agent du FBI Kate Macer (Emily Blunt). qui va travailler en infiltration avec des policiers antidrogues et infiltrer le cartel de drogue de Juarez.
Des missions à hauts risques et qui vont « chambouler » leurs vies intimes et professionnelles, et qui mettent en scène des personnages à la marge ou marginaux, comme le chasseur Cory Lambert (Jeremy Renner) pour « Wind River » ou le mystérieux agent Alejandro Gilick (Benicio Del Toro) dans « Sicario ».
2 films où les caractères sauvages et sans foi ni loi de ces parties des USA sont bien mis en avant ; ici la légalité et le bon droit n’ont plus cours. Et mine de rien, ce type de film sert aussi à montrer cet état de fait, surtout dans nos vies bien rangées et installées d’Occidentaux.
Dans la série le statut étudiant amène de petits avantages bien mérités et durement acquis (hors des fameux menus à 1 euro du CROUS…le taboulé bien aigre et bien fade, ras-le-bol! ), je demande le prix FRANCE CULTURE du CINEMA des étudiants 2021.
En effet, votre serviteur se retrouve juré (un peu par hasard) de ce (si prestigieux) festival FRANCE CULTUREL CINEMA (« C ‘est pas culturel » comme le gueulaient déjà le duo Ariel Wizman/Edouard Baer sur Radio Nova).
France Culture dévoile les 7 films en compétition pour cette 7e édition dans les deux catégories : Le Prix France Culture Cinéma des étudiants et le Coup de cœur des jeunes ACID-France Culture.
Les 5 films en lice pour le Prix Cinéma des étudiants sont :
• GARÇON CHIFFON de Nicolas Maury (Les Films du losange)
• L’HOMME QUI A VENDU SA PEAU de Kaouther ben Hania (BAC Films)
• EN ROUTE POUR LE MILLIARD de Dieudonné Hamadi (Laterit productions)
• GAGARINE de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh (Haut et Court)
Le jury de présélection est composé de Sandrine Treiner, directrice de France Culture, Olivia Gesbert, productrice de La Grande Table, Antoine Guillot, producteur de Plan Large, Arnaud Laporte, producteur d’Affaires culturelles, Virginie Noël, adjointe à la déléguée communication, Sabine Ponamalé, responsable des partenariats, et Adrien Landivier, responsable du développement des publics.
Le Prix France Culture Cinéma des étudiants Créé en 2015, le jury étudiant du Prix récompense un film qui a été soutenu par la chaîne cette année. Lors des précédentes éditions, les 985 étudiants venus de toute la France métropolitaine et des Drom-Com, issus de toutes filières, avaient décerné le Prix à Atlantique de Mati Diop (2020), Sunset de László Nemes (2019), Les Enfants sauvages de Bertrand Mandico (2018), La Jeune fille sans mains de Sébastien Laudenbach (2017), Toto et ses sœurs d’Alexander Nanau (2016) et Mange tes morts de Jean Charles Hue (2015).
Les 2 films en lice pour le Coup de cœur des jeunes ACID – France Culture sont :
• VITALINA VARELA de Pedro Costa (Survivance)
• 143 RUE DU DESERT d’Hassen Ferhani(Météore Films)
Le coup de cœur des jeunes ACID-France Culture récompense un film soutenu par les deux institutions cette année.
Les remises des prix:
Le Prix Cinéma des Étudiants et le Coup de cœur ACID – France Culture seront remis au Festival de Cannes. À cette même occasion, France Culture décernera également le Prix France Culture Cinéma Consécration qui salue l’œuvre d’un grand cinéaste. En qualité de juré, vous bénéficierez sur place d’entrées gratuites et prioritaires pour des séances de cinéma grâce au soutien de l’ACID et de Cannes Classics.
Ouais super, à moi les cocktails et les places VIP! De la culture mais de l ‘entre-soi d’abord, comme à l ‘UNIVERSITE! Hahaha!
Du bon, du beau et du vrai pour un festival cinéma post-Covid19: le FIF85 et une programmation alerte et encore très cinéphile. L ‘Art du cinéma va bien se déplacer dans les rues de la Roche-sur-Yon (et non le COVID19, PARFAITEMENT! The masque in da house!)
Compétition Nouvelles Vagues, compétition internationale, séances spéciales, avant-première…un festival très cinéphile pour des films et des auteurs exigeants (Eric Judor, Frederick Wiseman, Sally Potter, Julia Hart…).
La talentueuse programmation du FIF85 nous permet de voir en chair et en os une de nos plus talentueuses actrices Bulle Ogier. 80 ans au compteur.
Bulle Ogier qui a écrit sa biographie récemment, « j’ai oublie »(ed. Seuil, Paris, 2019), où elle raconte son parcours de comédienne anti-conformiste, avec des films étonnants et si caractéristiques de l’époque comme « maîtresse » (1975) de Barbet Schroeder ou les films de Jacques Rivette.
Actrice formidable avec une vie si passionnante et si géniale, au côté du metteur en scène Marc’O. Ces 2 artistes formaient un groupe parisien branché dans les années 1960, avec Pierre Clementi et Jean-Pierre Kalfon…personnages que l’on peut admirer dans « les idoles »(1967) et « l’amour fou »(1969) de Jacques Rivette. Films devenus cultes avec les années.
Mais c’est avec le film quasi-situationniste « la salamandre »(1971) d’Alain Tanner qu’elle se fait connaître internationalement…pendant ces années là, elle travaillera aussi bien pour le théâtre, la télévision et le cinéma (avec Jacques Rivette, Barbet Schroeder ou Marguerite Duras…).
Et d’ailleurs grâce notamment à Jacques Rivette, elle participe à l’écriture du « Pont du Nord »(1982) et « Céline et Julie vont en bateau »(1974). Quelqu’un de précieux et de juste artistiquement. Une chance formidable de la voir pour le FIF85.
Du gore et du bien crade pour la 11ème édition de l’ASNIFF. Il est où ce beau programme? A l’Absurde Séance bien sûr, au Katorza à Nantes du 01 au 06 octobre 2019. Banzai!
100 ans (et toutes ses dents!) pour le cinéma nantais Katorza qui, lui, est toujours bien là. Un peu d’histoire proposée:
Sa naissance : le KATORZA s’est ouvert en 1920 à l’initiative de Salomon KETORZA, qui jusque là pratiquait du cinéma itinérant, se déplaçant d’une ville à l’autre avec son propre train. Situé au coeur du centre ville, près de l’opéra Graslin, ses 6 écrans diffusent prioritairement le cinéma d’art et essais et de recherche, le cinéma européen et les films étrangers en version originale sous-titrée.
Le 26 novembre 1898, Salomon Kétorza adresse un courrier au Maire de Nantes pour prévenir de l’installation de sa baraque pour la foire d’hiver, 27m de long sur 8m de profondeur. Un train de 14 wagons est nécessaire pour la transporter ! Il s’agit d’un cinéma ambulant avec un orgue « remplaçant 140 musiciens » et un moteur « remplaçant 50 chevaux », l’histoire du Katorza peut démarrer !
Né en 1863 en Tunisie, Salomon se promène donc avec son cinéma sur rails et se rapproche régulièrement de Nantes, il va ainsi marquer de son nom une ville, un lieu et toute une cinéphilie. Il transformera ainsi l’Elysée Graslin (devenu Petit Casino puis Cinéma Théâtre Variétés puis Femina) en caf’ conc’ rebaptisé Katorza le 04 juin 1920. Sa femme y improvisera au piano la musique des films.
En 1985, la programmation du film de Jean-Luc Godard, Je vous salue Marie, créera le scandale avec tous les soirs un groupe d’intégristes qui prie à genoux devant le cinéma…
En juin 1995, le groupe indépendant de l’Ouest, la Soredic (Société rennaise de diffusion cinématographique) rachète le Katorza à la famille Pineau. Le groupe Soredic dont l’activité d’exploitant de salle se nomme désormais Cinéville poursuit depuis maintenant plus de 10 ans le long travail de diffuseur de cinéma au Katorza en privilégiant radicalement le cinéma d’Art et d’essai.
Nombreux sont les réalisateurs qui reconnaissent la valeur de ce cinéma, dernièrement ce lieu a accueilli Pascale Ferran, Christophe Honoré, Bruno Dumont, Lucas Belvaux, Patrice Chéreau, Agnès Varda, Alain Guiraudie, Asia Argento, Tony Gatlif, Laurent Cantet, Fanny Ardant et de très très nombreux auteurs du monde entier grâce aux festivals de langues étrangères qui font la part belle aux auteurs d’aujourd’hui et de demain.
LA FOLLE HISTOIRE DU KATORZA – 100 ans de cinéma à Nantes – de Caroline Grimault, Marc Maesen et Stéphane Pajot –
« Etre une salle de cinéma depuis 100 ans à Nantes… Que se cache-t-il derrière cette réalité ? Nous sommes allés à la rencontre des souvenirs du Katorza, de ce qu’il restait d’une salle centenaire dans la mémoire des uns et l’imaginaire des autres. Et nous n’avons pas été déçus ! Du souvenir du père Katorza, forain venu s’installer près de la place Graslin au début du 20ème siècle, à ceux d’un étudiant ayant découvert le cinéma avec les Goûters de l’Ecran, un siècle de cinéma défile. Sous nos yeux ébahis, on découvre une pianiste qui joue sur des films muets et dirige la salle dans l’ombre, une ancienne secrétaire qui fait reconstruire une salle et la donne à un jeune homme au soir de sa vie, un directeur qui accueille les spectateurs la clope au bec en leur déconseillant des films, le premier festival de films homosexuel de France ou encore des cinéastes du monde entier dont le premier film a été montré au Katorza. Et tout cela pendant cent ans, et sans doute pour cent ans encore. Alors, entrez dans ces pages et découvrez à votre tour la folle histoire du Katorza ! »
Le dernier SOFILM festival nous a encore procurés de grands moments de cinéphilie (et ici, le terme n ‘est pas dévoyé), avec la carte blanche donnée à François Hollande ce jeudi 20 juin au Katorza. Et il a choisi « Usual Suspects »(1995) de Bryan Singer comme film de chevet.
Où tu te rends compte que ces politiques (ce socio-traître dirais-je en parlant de Hollande…) sont de fins cinéphiles avec une capacité d’analyse très pertinente sur les films et des métaphores justes entre vie politique/film. Et ce qui est fou aussi avec ces politiques, c’est que lors d’une projection cinéma, il y a un même double sens dans leur discours cinéphilique.
Et ici, nous sommes servis question double sens avec « Usual Suspect »(1995) de Bryan Singer, avec cette idée que le diable se trouve et en chacun de nous et surtout à coté de nous sans le savoir.
Comme le dit lui-même François Hollande: « en politique, j ‘en ai rencontré des Keyser Soze ». Film sur le mal, la manipulation et la dissimulation avec le génial Kevin Spacey en Verbal Kint. Film sur un ennemi insaisissable dont on ne soupçonne guère l’existence…ennemis politiques alors rencontrés par François Hollande: Macron, Poutine à l’échelle internationale? Film sur un groupe d’hommes avec des caractéristiques bien précises mais qui se font éliminer un par un pour qu’il n ‘en reste qu’un à la fin: Keyser Soze. Un peu comme les primaires de la gauche dont François Hollande est sorti seul vainqueur en 2012, après un harassant parcours electoral.
Film à double, triple sens donc? Avec cette idée qu’il ne faut jamais se laisser blouser par les idées toutes faites ou ses premiers ressentis. Ne jamais se laisser tromper par les belles images ou les histoires bien ficelées.