Etant originaire de Vendée, je tenais à rappeler que ce département a été et est bien une terre de tournage cinématographique. On peut citer des films comme: « à vendre »(1997) de Laetitia Masson, « l’arbre, le maire et la médiathèque »(1992) d’Eric Rohmer, « à cause d’elle »(1992) de Jean-Loup Hubert, « Americano »(2011) de Mathieu Demy…
Mais arrêtons-nous sur LE film qui magnifie cette terre vendéenne, à tous les points de vue. Jacques Rozier a ainsi tourné en Vendée « du côté d’Orouet »(1969) du côté de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Hilaire-de-Riez et Saint-Jean-de-Monts ; film tourné en 16 mm et c’est son second film (après « ADIEU PHILIPPINE »(1961)). Premier rôle donné à Bernard Menez, premier assistant-réalisateur: un certain Jean-François Stevenin.
https://www.youtube.com/watch?v=hUY0_ix3rGM
https://www.youtube.com/watch?v=nXmfvdlzn1g
Film réalisé en partie sur la plage de Saint-Jean-de-Monts, le pitch: 3 jeunes filles, Joelle, Karine et Caroline décident de partir en vacances sur la côte vendéenne, dans la résidence secondaire de la mère de l’une d’entre elle. Période de vacances propice à tous les excès, toutes les rencontres et sorties ; rencontre avec l’inégalable Bernard Menez (à savoir Gilbert), employé de bureau, amoureux malheureux d’une des filles. Du cinéma-vérité magnifié par le style cinématographique de Jacques Rozier, forme de naturalisme poussé à l’excès. Les vacances comme lieu où l’on peut souffler, tout oublier et s’inventer une autre vie, une autre personnalité. Du cinéma liberté ; la fin et le retour sur Paris sont ainsi terrifiants (la routine, le bureau ou le métro…).
https://www.youtube.com/watch?v=xtLdhswBIu0
Du cinéma en liberté, la preuve ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=haN6B8zE58s