Dans la série artiste visionnaire incompris du XXème siècle, je demande l’artiste suisse H.R. GIGER (1940-2014) dont une rétrospective se tiendra au LU de Nantes entre le 16 juin et le 27 août 2017.

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Bienvenue dans le monde de la biomécanique, de l’ésotérisme et du surréalisme tout en n’oubliant pas l’occultisme déviant, les abysses citadines ou l’ironie macabre… des thématiques difficiles à faire accepter dans le milieu de l’art contemporain ou même par le grand public. Et rappelons qu’avant d’avoir inventé un monde biomécanique rempli de visions cauchemardesques, mêlant organisme et mécanique, H.R. Giger était d’abord un architecte d’intérieur, un designer industriel. Son projet artistique « oeuvres mutantes » nous révèle un monde en pleine transformation du fait de révolution industrielle et technologique.

De plus, H.R. Giger ne se définissait  pas comme un artiste obscur et il se voulait populaire au sens premier du terme. Pratiquant à la fois la sculpture, l’architecture et le dessin, H.R. Giger est un cas paradoxal dans l’art contemporain. Il fut apprécié comme très novateur dans son style et univers, mais peu reconnu de son vivant dans les institutions d’art contemporain. Reconnaissance visuelle cependant avec ses participations dans le monde du 7ème art, avec comme de bien entendu le premier « Alien »(1979), « Poltergeist 2″(1988), « La Mutante »(1995) et même « Prometheus »(2012) de Ridley Scott…il travaillera aussi sur de nombreuses pochettes de disques, dont celles-ci ci-dessous (finalement, il n’était pas si incompris que cela, du cliché tout ça…):

HEARTWORK de CARCASS:

Pochette de disque DANZIG III:

MYLENIUM TOUR avec Mylène Farmer (La déesse ISIS):

La guitare IBANEZ dessinée par HR GIGER:

https://culture494.wordpress.com/2016/03/02/entretien-avec-patrick-gyger/