De la repentance comme l’un des beaux-arts dans le cinéma américain.

La repentance est un acte de contrition dans la religion chrétienne ; savoir reconnaître ses fautes et ainsi s’engager dans une nouvelle foi chrétienne pour mieux renaître. Cela sous-entend pardon, rédemption puis reconversion chrétienne.

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19576476&cfilm=245241.html

Résultat de recherche d'images pour "hostile film"

Le vrai général Custer, mort à la bataille de Little Bighorn (Montana), seule victoire indienne sur l’armée US en 1876:

George Armstrong Custer - Wikipedia

Résultat de recherche d'images pour "bataille de little bighorn"

Films américains récents qui font acte de contrition sur un passé qui ne passe pas: les Guerres indiennes (génocide indien), l’esclavage des Noirs, le racisme des Blancs au Sud des USA…si les films américains sont coutumiers du fait ; ils racontent souvent un passé qui a bien du mal à être digéré, afin de mieux l’exorciser. Cela passe par des effets de mise en scène, des parcours initiatiques et d’émotion qui font réagir le spectateur et l’entraîne aussi vers les chemins de la rédemption, de l’interrogation et de l’indignation.

C’est particulièrement flagrant pour « HOSTILES »(2018) où le côté rédemption du génocide indien « clignote » de tous les côtés dans ce film. Avec cette histoire d’un capitaine de cavalerie qui s’en va accompagner un chef cheyenne Yellow Hawk vers sa dernière demeure en 1892, on est en pleine rédemption (et c’est ça qui demeure gênant, le côté insistant…).

Du capitaine de cavalerie (Christian Bale, très moustachu, très général Custer) haineux vis-à-vis de la question indienne du début du film, on va vers « Danse avec les loups » vers la fin, limite si le gars ne va pas se sacrifier pour le chef de tribu (en tous les cas, il y aura aussi trouvé une femme). Périple jalonné d’épreuves, attaque de Comanches, soldat déserteur ou sergent traumatisé par toutes les épreuves guerrières passées (massacre des Indiens à Wounded Knee notamment en 1890); le film est une succession de chemin de Damas pour nous démontrer que TUER son prochain, fut-il Indien c’est très mal (et ouais!).

.Résultat de recherche d'images pour "hostile film"

Et c’est là que l’on voit l’importance du médium cinéma afin de nous « éclairer » pauvres pêcheurs blancs sur les traumatismes passés de l’histoire américaine comme la question noire ou amérindindienne.

La société américaine est une société violente, avec un passé génocidaire (suivant les historiens, le génocide indien a coûté la vie entre 2 à 7 millions d’Amérindiens entre l’arrivée des colons blancs et le début du XXème siècle). Ce passé est toujours vivace, voire patrimoniale et il s’agirait de l’exorciser. Les films suivants le font avec détermination pour diverses périodes historiques (Seconde Guerre Mondiale, révolte noire de Détroit en 1967, Pentagone Papers sous l’ère Nixon, trafics de drogue entre les USA et l’Amérique du Sud…):

Résultat de recherche d'images pour "dunkerque film"

Résultat de recherche d'images pour "get out-film"Résultat de recherche d'images pour "pentagon papers film"Résultat de recherche d'images pour "wind river film"Detroit DETROIT, Importé d'Espagne, langues sur les détails: Amazon.fr:  John Boyega, Anthony Mackie, John Krasinski, Kathryn Bigelow, Kathryn  Bigelow, Mark Boal: DVD & Blu-rayRésultat de recherche d'images pour "the rider film"

Résultat de recherche d'images pour "barry seal american traffic streaming"Résultat de recherche d'images pour "Three Billboards : Les Panneaux de la vengeance"

Résultat de recherche d'images pour "public enemies"