Et qui c’est qui avait raison avant tout le monde…IT’s ME!

Suprêmes - film 2021 - AlloCiné

Dans la série, mon site (mondialement connu) Rubriques Nantaises sert quand même à quelque chose ; outre à valoriser mon écriture (si talentueuse, mais si!), ca permet aussi d’établir des prévisions sur l ‘avenir et de valoriser des artistes dans leur talent et dans leur folie sur des années.

Et dans ce cadre là, je demande les SUPREME NTM, dont un biopic (« Supremes ») vient d’être diffusé et projeté au dernier festival du film à Cannes 2021.

En mars 2016, j ‘avais écrit un article sur Joey Starr et plus précisément sur le tome 1 de son livre d’entretien d’avec Philippe Manoeuvre « Mauvaise réputation »(édition de poche, 2007).

https://culture494.wordpress.com/tag/joey-starr/

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Livre passionnant s’il en était, où Joey Starr racontait avec fougue les débuts de NTM fin des années 1980, le milieu naissant du rap français, les relations houleuses groupes de rap français et maisons de production, les excès en tout genre…un livre passionnant, passionné et hilarant pour un artiste polémique et qui aura toujours fini par faire parler de lui, année après année, sans NTM le plus souvent d ‘ailleurs.

NTM : de nouvelles photos et une date de sortie pour le biopic Suprêmes -  AlloCiné

Et qui c ‘est qui avait prétendu que ce livre d’entretien pourrait être l ‘occasion d’une adaptation cinéma ou télévision, c ‘est Bibi! Et voilà t ‘y pas que cela vient d’être réalisé avec ce film « Supreme », montré au festival du film de Cannes 2021.

Film d’Audrey Estrougo, dont Joey Starr a participé au scénario. Sandor Funtek et Théo Christine incarnent respectivement Kool Shen et Joey Starr. Film qui sortirait en novembre 2021.

Quel talent votre serviteur! (Hé ho si je ne l ‘affirme pas, personne ne le fera à ma place…).

Suprêmes - film 2021 - AlloCiné
Suprêmes, le biopic sur NTM au cinéma en 2021, les premières images -  Sortiraparis.com

Suprême NTM : les premières images du biopic sont là

La fête du slip à la Roche-sur-Yon.

Nicolas Gripon, accompagné de sa collègue, Virginie Langlois, montre aux étudiants en DUT Génie biologique comment enfouir les slips en coton, révélateur de la bonne santé des sols.

Dans la série, il se passe toujours des choses rock and roll à la Roche-sur-Yon ; je demande l’IUT Génie Biologique du campus universitaire de la Roche-sur-Yon.

Après la permaculture du sol universitaire, une autre expérimentation a vu le jour et s’est terminé mi-mai 2021 ; voici le fait de creuser des slips en coton à travers la terre meuble. Et si, au bout de quelques mois (2 mois), le coton est particulièrement dégradé par les organismes vivants, cela veut dire que le sol est riche et bien portant sur le plan microbiologique.

Bravo donc aux étudiants du Génie Biologique (qui porte bien son nom!) et au campus universitaire de la Courtaisière dont un hectare d ‘espaces verts est utilisé à des fins expérimentales, avec un verger, un jardin potager et une micro-forêt.

Etudier à l'université à La Roche-sur-Yon

Et n ‘oublions pas que connaître l ‘état de son sol, c ‘est comprendre qu’un centimètre de sol met 300 à 500 ans à se former.

Plante ton slip sur le campus ! - IUT La Roche-sur-Yon

Sujet: l ‘autonomie financière des collectivités locales est-elle menacée?

Dans la série, c ‘est super les reprises d’études ; on se tape des sujets de devoirs bien plombant ; dans ce cadre-là, je demande les sujets de finances publiques et en voilà un sur les collectivités locales et leur autonomie financière. JUST DO IT!!

https://www.journaldugeek.com/content/uploads/2019/11/just-do-it-nike-logo-640x365.jpg

Sujet : L ‘autonomie financière des collectivités locales est-elle menacée ?

Les collectivités locales en chiffres 2019

Pour commencer, il faut se poser la question : les collectivités locales jouissent-elles d’une véritable autonomie financière ?

Réponse affirmatives’il on tient compte des textes constitutionnels afférents, comme l ‘article 72-2 de la Constitution de 1958 (« Les collectivités bénéficient de ressources dont elles peuvent disposer librement », « elles peuvent recevoir tout ou partie du produit des impositions de toutes nature et la loi peut les autoriser, dans certaines limites, à en fixer l ‘assiette et le taux ») ou la loi constitutionnelle de 2003 relative à l ‘organisation décentralisée de la République ou par les chapîtres réglementaires du CGCT (Code général des Collectivités territoriales).

Qui brigue la mairie doit connaître le CGCT. Pas d'incurie à la ville du  cheval. - Vivre à Lamorlaye

Mais sur le terrain, bon nombre d’élus locaux réfutent cette autonomie. Autonomie financière menacée par la dégradation des finances locales pour les départements, par la montée croissante notamment des Allocations individuelles de Solidarité (AIS) ou l ‘aide sociale à l ‘enfance (ASE) ; hausse des finances locales non-compensée par les transferts de compétences de l ‘Etat vers les collectivités locales. Système de péréquation mis à mal par la suppression de la taxe d’habitation. Taxe d’habitation qui serait remplacée pour les communes par la taxe foncière sur les propriétés bâties.

Rappelons que les collectivités locales ne disposent pas juridiquement du pouvoir de créer (ou de supprimer) les impôts locaux(ni de calculer leurs assiettes, mais elles peuvent voter leurs taux) ; elles ne déterminent pas non plus leur recouvrement, ce qui limite intrinsèquement les marges de manœuvre des collectivités locales en matière d’efficience fiscale. Et la suppression progressive de la taxe d’habitation au profit de la Contribution économique territoriale (CET) n ‘a pas renforcé cette autonomie financière, bien au contraire.

7 points d'attention sur la réforme de la TAXE D'HABITATION
La Contribution Economique Territoriale

Il sera donc intéressant de comprendre comment s’établissent concrètement ces compétences financières des collectivités locales (I), tant d’un point de vue juridique et réglementaire que d’un point de vue péréquation verticale Etat/collectivités locales, puis montrer comment cette autonomie financière s’est vue petit-à-petit « rognée »par le désengagement progressif de l ‘Etat (II), ce qui a amené les collectivités à s’adapter et à trouver d’autres types de modèles fiscaux et ressources propres.

I) L’autonomie financière des collectivités locales encore préservée, surtout en matière de recettes :

Des formes d’autonomie financière voulue et rappelée par le pouvoir étatique et les pouvoirs décentralisés et déconcentrés (A) et réactualisation des pouvoirs autonomes des collectivités locales par la loi organique de 2003 (B)

A) L ‘autonomie financière des collectivités locales avant la loi organique de 2004 :

Rappelons les grands principes de la Constitution de 1958, libre administration des collectivités locales par la Constitution de 1958 avec l ‘article 72.

Chapitre 2 Les pouvoirs de la V République – la classe d'Histoire, Géo et  EMC de Me Tordeux

Et donc aussi par l ‘acte 1 des lois de décentralisation de 1982-1983, les départements et les régions voient leurs compétences s’élargir (en matière budgétaire et financière notamment…) ; une plus grande autonomie se précise pour ces entités territoriales sous la houlette des Chambre Régionales des Comptes et de la Cour des Comptes…qui font ainsi un contrôle à priori et à postériori des comptes des collectivités locales.

Chambres régionales et territoriales des comptes : résoudre les erreurs  récurrentes - interentreprises.com : interentreprises.com

Les collectivités locales pouvaient ainsi encourir à l ‘emprunt plus facilement (garantie d’une meilleure autonomie financière).

C ‘est aussi par loi Chevènement de 1999 que les EPCI voient leur budget se renforcer et s’autonomiser (droit de lever de nouveaux impôts) et qu’en terme de fiscalité locale, les EPCI se doivent d’avoir des buts communs et une fiscalité propre.

Et c ‘est avec la loi de 1992 dite loi d’insertion, que les départements voient leurs attributions sociales et financières se développer avec des missions contre l ‘exclusion et la pauvreté, la création du RMI et ses corollaires, des missions d’insertion sociale et professionnelle.

Outre les volets décentralisateurs, la loi de 2003 renforce et réactualise l ‘autonomie financière des collectivités locales.

B) Par la loi de 2003 : la consécration de l ‘autonomie financière des collectivités locales.

Cette loi de 2003 encadre et développe les notions de « ressources propres» liées aux collectivités locales et développent de vrais transferts de compétences ETAT/Collectivités locales que ce soit en terme d’aménagement territorial, de tourisme ou dans les sphères sociales…

Ainsi, application de la loi organique du 29 juillet 2004, sur le plan fiscal, le niveau de ces recettes ne peut ainsi être inférieur à leur niveau constaté au titre de l’année 2003.

Afin de vérifier l’état de ce ratio, le Gouvernement transmet au Parlement, le 1er juin de chaque année, un rapport faisant « apparaître, pour chaque catégorie de collectivités territoriales, la part des ressources propres dans l’ensemble des ressources ainsi que ses modalités de calcul et son évolution ».

En outre, une partie de la TIPP (Taxe intérieure sur les produits pétroliers, impôt direct) sera versée aux départements (5 milliards d’euros) afin de compenser la décentralisation du RMI, la prise en charge financière de l ‘ASS (Allocation de Solidarité Spécifique).

Rôle des taxes,de l'Etat

Depuis 2003, même ls départements arrivent globalement à compenser dans leur budget et comptes financiers la hausse des dépenses sociales (liée notamment au RSA) par des efforts sur leurs coûts, mais qui a entraîné un ralentissement global des investissements, surtout pour les infrastructures et bâtiments publics en pleine rénovation. Et c ‘est par la loi de 1992 (loi dite « RMI ») que les collectivités locales (surtout les départements) s’occupent d’insertion et de cohésion sociale.

De plus, les communes doivent tenir compte d’un certain nombre d’indicateurs de charge pour développer des politiques publiques adéquates, comme le revenu par habitant, le pourcentage de logements sociaux, le taux de bénéficiaires pour les APL, le nombre d’élèves scolarisés…pour les départements, on prend en compte le nombre d’élèves scolarisés au collège, le nombre de bénéficiaires sociaux ou le nombre de kilomètres de voiries. Pour les régions, on prend en compte aussi le nombre d’élèves au lycée ou en formation professionnelle et la superficie de la région.

Péréquation financière |

Mais ce système de péréquation financière verticale (Etat/collectivités locales) n ‘est pas sans reproches ; il semble mal configuré et ne pas répondre aux nouveaux besoins et attentes des collectivités locales, surtout en matière budgétaire.

II) Une autonomie des dépenses financières réellement menacée :

Des menaces concrètes liées à la suppression de la taxe d’habitation qui a entraîné de véritables changements ou révolutions dans le système de péréquation Etat/collectivités locales (A), le tout dans des changements en profondeur Etat/Collectivités locales liés à l ‘acte 2 de la décentralisation (B).

A) La suppression progressive de la Taxe d’habitation :

Il est clair que la suppression de la taxe d’habitation pour 2023, une augmentation contractualisée et limitée des dépenses (de l ‘ordre de 1,2 % par an) et la limitation de leur endettement…toutes ces options ne font que limiter, sur le terrain, l’autonomie financière et fiscale des collectivités locales. Suppression de la taxe d’habitation par le transfert de la TFPB sur les départements.

Or, la situation devrait considérablement empirer avec la suppression annoncée de la taxe d’habitation, suppression définitive annoncée à l’horizon 2023. En effet, en reprenant l’étude précitée, la suppression de la taxe d’habitation, sans création d’un nouvel impôt, ferait chuter la part des recettes fiscales avec pouvoir de taux à moins de la moitié (49,5 %) des recettes fiscales et moins d’un tiers (28 %) pour les principales contributions directes locales.

Et il semblerait qu’on se dirige vers une telle option puisque le gouvernement, suivant les préconisations du rapport Richard-Bur de 2018, envisage de compenser cette suppression par le transfert de la part départementale de la TFPB, elle-même compensée, pour les départements, par le transfert d’une partie de la TVA (impôt indirect).

Par ailleurs, outre une diminution du pouvoir fiscal des collectivités locales appréciée globalement, cette solution sera imparfaite pour le bloc communal dès lors que la compensation ne serait pas intégrale et que les leviers fiscaux seraient limités car appréhendés uniquement en deux « blocs » : taxes foncières d’un côté et CFE de l’autre. Elle le serait bien évidemment encore plus pour les départements qui, comme les régions, n’auraient pratiquement plus aucun levier fiscal (si ce n’est les droits de mutations – DMTO), d’où là encore diminution de l ‘autonomie budgétaire des collectivités locales. .

Or, cette disparition progressive de la fiscalité directe est sans aucun doute liée à la défaillance du législateur organique en 2004 à garantir efficacement cette autonomie fiscale. En effet, malgré la timide ouverture du constituant en 2003, ciblant spécifiquement les recettes fiscales parmi les « autres ressources propres [qui doivent représenter], pour chaque catégorie de collectivités, une part déterminante de l’ensemble de leurs ressource, va fondre les impositions de toutes natures dans l’ensemble des ressources propres réduisant à néant tout espoir de voir les ressources propres fiscales spécifiquement garanties.

Au surplus, il en résulte une situation paradoxale : alors que le pouvoir fiscal des collectivités territoriales s’effondre, les ratios mesurant l’autonomie, eux, ne cessent de s’accroître notamment sous l’effet de la baisse des dotations de l’État .

D’ailleurs, dans le cadre de leur mission sur l’autonomie financière des collectivités territoriales, les députés de l ‘époque Charles De Courson et Christophe Jerretie constataient assez cyniquement ce paradoxe : « Il serait même d’ailleurs techniquement possible, dans l’hypothèse où les ressources d’une catégorie de collectivités ne seraient composées que de fiscalité transférée, que son ratio d’autonomie financière soit de 100 %, alors que son autonomie fiscale serait nulle ! » . Au contraire, les parlementaires se sont essayés, pour l’exercice 2015, à calculer les ratios d’autonomie fiscale selon trois modèles (autonomie stricte, intermédiaire ou large).

Des changements, voire révolution dans le système de péréquation financière, sont clairement à réaliser ; au lieu d’un système de péréquation vertical impersonnel, il faudrait ainsi un système de péréquation remis à plat selon les spécialistes et cadres de la fonction publique territoriale.

Si l ‘Etat donnerait les grandes lignes ou objectifs de luttes contre les inégalités territoriales sur le plan national, ce seraient ensuite les collectivités locales elles-mêmes qui fixeraient les objectifs et missions de péréquation financière, privilégiant ainsi une péréquation de proximité ou péréquation horizontale.

B) Des lois de décentralisation remettant et changeant en profondeur les finances locales des collectivités territoriales :

L ‘acte 2 de la décentralisation de 2003 entérine ainsi bon nombre de transferts de compétences nouvelles vers les collectivités territoriales.

Dans ce cadre-là, 5 articles nouveaux ont été rajoutés pour l ‘article 72 de la Constitution de 1958, mais c ‘est la loi organique de juillet 2004 qui précise la notion de ressources propres pour les collectivités locales : loi de 2004 qui définit aussi les notions de libertés et de responsabilités locales. Là aussi, de nombreux transferts de compétences ont eu lieu après cette loi organique de 2004 dans les domaines de développement économique, du tourisme, de la formation professionnelle ou pour les infrastructures routières, les aérodromes ou même l ‘aménagement des ports.

Bon nombre d’employés techniques (comme les techniciens ou ouvriers techniques au collège) passent ainsi d’employés de collège à employés de région, voire même d’EPCI.

Toutefois, à l’inverse de l’autonomie des recettes, qui paraît encore aujourd’hui relativement préservée, l’autonomie des dépenses est de plus en plus contrainte par l’augmentation des dépenses des collectivités territoriales sur lesquelles elles n’ont que peu de marges de manoeuvre.

Ainsi, par exemple, les dépenses sociales à la charge des départements pèsent sur les budgets des conseils généraux et réduisent d’autant leurs capacités d’action, même si, en principe, ils disposent d’une liberté totale d’utilisation de leurs moyens financiers dans le cadre de leurs compétences. De même, le contexte de crise économique ou le vieillissement des populations entraînent nécessairement des dépenses qui grèvent la liberté d’action des collectivités territoriales (dépenses liées à l’allongement vieillesse, minimum vieillesse …), .

A terme, un risque existe que les collectivités territoriales françaises soient confrontées à la nécessité de réduire, en valeur absolue, les dépenses correspondant aux services publics les moins essentiels, afin d’être en capacité de financer les dépenses obligatoires qui sont à leur charge. C’est donc paradoxalement en matière d’autonomie des dépenses et non d’autonomie des recettes que la situation financière des collectivités territoriales paraît la plus fragile, d’où une autonomie financière de plus en plus limitée des collectivités locales.

De manière générale, cet amoindrissement fiscal des régions et départements a un impact considérable sur les systèmes de péréquation horizontale, en privilégiant par exemple les collectivités locales à faible rendement fiscal plutôt que celles à haut rendement fiscal (comme les départements d’Ile-de-France). Ces réformes territoriales (comme le gel de la dotation globale de fonctionnement depuis 2010) a privilégie la péréquation sur stock (Avec la CVAE (la cotisation sur la valeur ajoutée) par exemple), plutôt que celles sur flux ; système de péréquation horizontal privilégié depuis quelques années du fait d’abord des regroupements de communes, des processus d’intercommunalité, d’EPCI…

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Sur la réforme de la dotation globale de fonctionnement (DGF) du bloc  communal

De manière générale, le système de péréquation verticale voit ses subventions s’amoindrir, que ce soit pour les champs de dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale (DSUCS) ou les crédits de la dotation pour le développement urbain (DDU) ou la dotation de solidarité rurale (DSR)…

Alors que la péréquation horizontale est plus mise en avant depuis ces 10 dernières années que ce soit entre communes, entre communes et EPCI et aussi grâce au fonds national de péréquation des recettes fiscales intercommunales et communales crées depuis 2012.

Ainsi, à l’heure où les collectivités territoriales manifestent leur volonté d’agir en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et où l’efficacité de l’action publique doit faire porter ses efforts sur la justice sociale et la lutte contre l’exclusion pour constituer une réponse aux critiques des discours politiques qui nourrissent la crise de la démocratie, l’important paraît de renforcer l’action des collectivités territoriales par une plus grande liberté fiscale et donc une plus grande autonomie des collectivités locales.

En voilà une conclusion qui tue! La syntaxe positiviste universitaire, y a que ça de vrai! Hahaha!

De la création visuelle lors d’occupation de salles culturelles (ici le Grand R à La Roche-sur-Yon).

Tout arrive à la Roche-sur-Yon: le Grand R lui aussi occupé! | Rubriques  nantaises

Oyé, oyé braves gens ; dans ces moments de tension et de revendications culturelles et professionnelles, la création artistique fait aussi oeuvre d’originalité et est en perpétuel recommencement.

La preuve avec le collectif occupation du Grand R à la Roche-sur-Yon avec des clips musicaux et des vidéos de présentation de revendication sociale et professionnelle. et en arrière-fond, le Grand R comme salle culturelle et lieu de création.

Quand le social rejoint l ‘artistique, c ‘est génial! Je vous recommande les 30 premières secondes du clip ci-dessous, à la recherche de monsieur Buchou (député de la troisième circonscription de la Vendée), c ‘est TRES drôle, mais il est où monsieur Buchou? Il est où? IL EST OU? RRaaaahhhh!!

Carte électorale des députés de Vendée:

Législatives. Vendée. Des députés LREM dans les cinq circonscriptions

Sujet: démocratiser l ‘enseignement et la formation.

Un zoom sur les métiers du droit - Nantes.maville.com

Encore une fois rien ne se perd, rien ne se jette…encore un devoir (si bien rédigé) par votre serviteur pour une reprise d’études allègres ; ici en culture générale avec comme sujet: l ‘enseignement et la formation. Du beau, du bon et du vrai universitaire ; en direct de la Faculté de Droit de Nantes, JUST DO IT!!

Bienvenue sur le site HAL de l'IRDP - Institut de Recherche en Droit Privé  - Université de Nantes

Sujet : démocratiser l ‘enseignement et la formation

Depuis les années 1960 et 1970, le monde universitaire et des chercheurs en sciences sociales ont commencé à s’intéresser par leurs études et travaux de recherche au système d’enseignement et à la qualité de formation afférente, et ce depuis l ‘école primaire jusqu’à l ‘obtention des diplômes universitaires.

Des travaux universitaires qui dépassent ainsi les études sociologiques pionnières de Pierre Bourdieu et JC Passeron « les héritiers » du début des années 1960, mettant en avant dans leurs écrits, corrélation entre origine sociale et réussite scolaire.

LES HERITIERS. - Les étudiants et la culture de Pierre Bourdieu - Livre -  Decitre

Depuis, de nombreux travaux, études et politiques scolaires se sont succédés dépassant le livre de Pierre Bourdieu et JC Passeron, mais de nombreuses inégalités persistent comme le peu de chances pour les fils de salariés agricoles d’accéder aux grandes écoles universitaires, que le capital culturel et social agit bien comme révélateur de réussites scolaires, creusant sur les parcours professionnels et scolaires des inégalités flagrantes et bien réelles…développant aussi des représentations inégalitaires sur la perception et l ‘utilité des études universitaires et des stratégies afférentes. Ces connaissances d’inégalités induisent des perceptions et des stratégies intérieures différentes de parcours professionnels ; privilégier des parcours courts ou longs en études supérieures par exemple, l ‘accès à l ‘emploi se matérialisant différemment par ce biais-là.

Collège unique : la réforme impossible

Et donc les structures et programmes politiques, constatant ces inégalités, ont essayé de corriger ces facteurs d’inégalités par diverses mesures politiques (du style l ‘instauration du collège unique en 1975, réforme Haby ; la démocratisation généralisée de l ‘entrée en Seconde ; un taux de réussite actuel au Baccalauréat de l ‘ordre de 60 %, toutes filières confondues …), développant une démocratisation à la fois quantitative et qualitative.

Il sera donc pertinent de comprendre ces évolutions scolaires sur le temps long (essentiellement depuis 1945), à la fois de manière quantitative mais aussi qualitative (I), puis comprendre comment cette démocratisation a engendré de vrais choix de société (politique de l’égalité des chances pour tous par exemple…), mais aussi les effets contradictoires dont les divers ministres et politiques ont eu bien du mal à répondre positivement et nationalement (II).

I) L ‘évolution de la démocratisation scolaire au cours du XXème siècle :

Des études universitaires et travaux scientifiques qui ont constaté et détaillé avec minutie les processus de massification des structures scolaires (A), mais ont aussi permis de mieux comprendre les profondes inégalités, voire contradictions des réformes et structures scolaires (B) :

A) De réels progrès dans la démocratisation : des avancées quantitatives incontestables.

Les sociologues ou chercheurs en sciences sociales réalisent leurs travaux universitaires sur des temps longs, souvent de la fin du XIXème siècle jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale, pour aller vers les « 30 Glorieuses » jusqu’au début du XXIème siècle et comme l ‘affirme le sociologue Pierre Bourdieu, il existe des temps longs en sociologie, le fait de visualiser et d’expérimenter la durée sur des concepts donnés (ici la massification et la démocratisation scolaire depuis 1945…), comprendre les changements et évolutions sur ces temps longs et diagnostiquer ces changements pour faire œuvre sociologique.

En matière scolaire et universitaire, ces changements sur le long terme participaient d’un consensus généralisé depuis 1945 entre une volonté de démocratisation scolaire et de réponses aux besoins de main d’oeuvre et de filières professionnelles productives. Les augmentations constantes des réussites à divers diplômes (Baccalauréat…) ou entrées (classe de Seconde générale par exemple…) depuis les années 1960-1970 favorisaient une unanimité consciente ou inconsciente d’une certaine forme de sélection scolaire, voire professionnelle (période de plein emploi à l ‘époque des « 30 Glorieuses »…) .

SE-UNSA AIX-MARSEILLE] Le collège français existe-t-il ?

Mais depuis les années 1970 et les périodes de récession afférentes, ce consensus a « volé en éclat » et les processus de massification scolaires sont très critiqués, avec ces volontés d’équité et de méritocratie républicaine dans le parcours scolaire.

ÉGALITÉ et ÉQUITÉ : quelle différence ? | AGIR POUR VOTRE AVENIR

Ainsi, s’il existe de réelles avancées et indubitables avancées quantitatives dans la démocratisation scolaire (Réussite au Baccalauréat, entrée massive de collégiens vers les filières lycéennes…), ces politiques sont de plus en plus critiquées face à la massification persistante du chômage et à l ‘inutilité de certaine filières trop coûteuses et n ‘ayant pas assez de débouchés.

B) Des inégalités persistantes de résultats suivant les filières générales, technologiques et professionnelles.

Ainsi, s’il y a eu consensus voire acceptation depuis 1945 sur un certain nombre d’inégalités scolaires s’accompagnant d’inégalités professionnelles, c ‘était aussi du fait des caractéristiques et déterminismes des « 30 Glorieuses », à savoir des relations et cercles vertueux entre croissance, politiques publiques productivistes (politique de grands travaux par exemple durant les années 1960…) et faible chômage…modèle économique qui a accompagné les réformes éducatives de massification scolaire (Réformes Berthoin, Fouchet ou Réforme Haby de 1975 du Collège unique…).

La montée du chômage de masse depuis les années 1970 a développé de réelles contradictions et freins à ce concept d’égalité des chances, voire de démocratisation scolaire. Depuis les années 1990, certaines filières scolaires considérées comme trop généralistes sont délaissées sur le temps long au profit de nouvelles filières professionnalisantes (DUT-BTS-Licences professionnelles, voire même Bac professionnel…).

Beaucoup de lycéens ayant obtenu un baccalauréat généraliste se tourne ensuite vers des filières CAP-BEP ou Bac Pro très spécialisées et porteuses de débouchés.

De nouvelles stratégies scolaires voient le jour par des étudiants de mieux informés sur les cursus universitaires et les taux de réussite afférents.

Des politiques de seconde chance ou de luttes contre les discriminations scolaires ou urbaines ont ainsi vu le jour depuis les années 2000 (Allocation pour la diversité dans la fonction publique par exemple, dépassement de la carte scolaire, aides à la précarité…).

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Ainsi, les politiques et divers ministres de l’Education Nationale ont bien compris les nouveaux enjeux et demandes liés aux offres et débouchés scolaires ; cela passe par des réformes sur le plan national mais dont l ‘efficacité, voire l ‘efficience reste à prouver sur le terrain.

II) Des structures scolaires réformées depuis les années 1980, mais toujours foncièrement inégalitaires :

Politiques éducatives développées à l ‘échelle nationale (A), mais qui s’avèrent peu efficaces et efficientes à diverses échelles (locales, régionales ou départementales…) et suivant des possibilités de formation qui se sont développées depuis plus de 40 ans, répondant à des besoins de formation très concrets et scientistes (B) :

A) Des progrès quantitatifs et qualitatifs voulus et mis en pratique par des politiques éducatives volontaristes :

Depuis les années 1950 et 1960, il existe clairement de la part des pouvoirs politiques de réelles volontés de démocratisation à l ‘accès au Secondaire, à l ‘obtention du Baccalauréat (on est de l ‘ordre de 60 % de réussite d’une classe d’âge, toutes filières confondues et cela grâce à des mesures et politiques voulues par divers ministres de l ‘Education Nationale (Réforme Berthoin, Fouchet ou Haby…) et politique volontariste (Ministres Chevènement et Jospin).

Jean-Pierre Chevènement:

COLLOQUE. Jean-Pierre Chevènement, « acteur majeur de la Ve République »

Lionel Jospin:

Assemblée nationale - Lionel Jospin - Tables nominatives des interventions  à l'Assemblée nationale

Ces déterminismes quantitatifs devaient s’accompagner de progrès qualitatifs ; savoir dépasser les handicaps sociaux du capital culturel cher à Pierre Bourdieu et JC Passeron, à savoir l ‘affaiblissement du lien entre l ‘origine sociale du scolarisé et son parcours scolaire. On est cependant loin du compte ; il y a toujours autant d’inégalités ségrégatives pour le parcours vers de grandes écoles (peu d’enfants ouvriers), à contrario des parcours SEGPA (Enfants d’ouvriers toujours surreprésentés dans ces filières)

B) Des structures scolaires répondant aux schémas d’innovation industrielle et scientifique actuels ?

Fondamentalement, ce qui se joue en creux dans ces processus de démocratisation et de massification ; ce sont aussi les rapports entre savoirs/métiers, entre ce qu’attendent bon nombre d’étudiants de leurs études (longues ou courtes) et le fait de bien rentrer dans le monde professionnel.

Depuis 1945, cette société voulue des connaissances (avec une articulation connaissances positivistes, scientistes /structures scolaires /emplois ) ayant fait l ‘objet d’un consensus politique et social se délite peu à peu, au détriment par exemple de filières dites généralistes peu pourvoyeuses d’emplois dans des secteurs peu productifs (Filière généraliste longue ou artistique…).

Les filières DUT et BTS se seraient « embourgeoisées » depuis les années 1980 et offriraient de réels débouchés et offres de formation pour bon nombre d’étudiant cherchant et souhaitant des débouchés rapides d’emplois (Vision très utilitariste des études…)

Différents parcours scolaires et différents points de vue qui ont défini les politiques scolaires, avec au début des années 1980, le prisme de l ‘égalité des chances (massification scolaire, démocratisation et volonté de réussite globale au baccalauréat, de l ‘ordre de 80 % d’une classe d’âge…), à celui d’équité des chances depuis les années 1990 (vision plus concurrentielle et libérale de l ‘école, les mêmes chances pour tous au départ mais par le mérite et la méritocratie républicaine, l ‘étudiant ou l ‘écolier s’en sortiront le mieux…) .

Politique d’équité qui mettrait à mal ou abandonnerait carrément cette politique voulue de résorption des inégalités des chances et acteraient ces politiques scolaires concurrentielles, par le prisme de l ‘équité scolaire (prime aux mérites…). Politiques d’équité qui s’accompagneraient des phénomènes de discrimination positive (Favoriser les élèves de milieux défavorisés, en REP ou détourner la carte scolaire…).

La carte scolaire ou l'entretien étatique des inégalités de scolarisation ~  SILO

De manière générale, beaucoup d’étudiants ou de lycéens rejettent de plus en plus ces processus élitistes de sélection scolaire (par le biais des grandes écoles notamment…), mais cherchent d’abord l ‘efficacité voire l ‘efficience scolaire à tout prix (filières courtes (DUT-BTS), taux de réussite pour les diplômes acquis ou favorables…) et en face, bon nombre de grandes écoles ou filières universitaires ont cherché à diversifier et à répondre à ses nouvelles demandes ou débouchés professionnels (exemple de lycées agricoles ouverts maintenant aux filières écologiques ou environnementales, voire animales…).

BTS-DUT : Méthodes et techniques - Toutes filières - Méthodologie du  travail universitaire - Projet personnel et professionnel - Communication  et expression - Éliette Mary (EAN13 : 9782759036202) | Librairie Studyrama

Bon nombre de lycées ou filières universitaires vendent leurs diplômes, leurs filières scolaires ou taux de réussite diplômes/étudiants que ce soit dans les journées portes ouvertes, sur Internet ou par des catalogues universitaires, et ce phénomène touche aussi bien les Grandes Ecoles (X-Mines, Polytechnique, HEC…) que certaines filières universitaires prestigieuses (Université Paris Dauphine ou Université Aix-Marseille…).

Et ainsi, bon nombre d’enseignants (En Français ou en Histoire-Géographie ou en Economie…) rejettent avec force ces nouvelles conceptions d’enseignement, plus utilisatrices voire consuméristes de leurs matières…La matière Français ne serait plus ainsi une matière littéraire, mais d’abord une matière de communication avec ses codes afférents.

Conclusion: Ainsi démocratiser l ‘enseignement et l ‘offre de formation demeure une tâche ardue et complexe, surtout avec un ministère qui représente le premier budget de dépenses en France et avec près de 900000 enseignants en France. S’il existe de vraies évolutions et changements structurels au sein des structures scolaires depuis 1945 (massification, démocratisation du lycée…), il existe de nombreuses inégalités récurrentes (Capital culturel toujours prégnant dans la réussite de parcours scolaires et professionnels…) dont les sociologues ou chercheurs universitaires ou didacticiens ont bien mis en valeur par leurs travaux universitaires les inégalités croissantes et continues.

Du « capital culturel » au savoir : critique des … – Sociologie et sociétés  – Érudit

Et il y a bien contradiction sur le terrain entre les politiques volontaristes gouvernementales à l ‘échelle nationale et les structures universitaires ou lycéennes au fonctionnement plus autonome, indépendant (notamment sur les offres de formation et leurs débouchés). Des inégalités scolaires qui se retrouvent à diverses échelles (locales ou régionales) et qui mettent à mal ces diverses mesures gouvernementales éducatives (voire remettent en cause le centralisme éducatif français, l ‘égalité des diplômes notamment…).

Aaaaaaahhhh, quelle rédaction!! Je m ‘étonne moi-même, la syntaxe positiviste universitaire, y a que ça de vrai…

Le positivisme - Angèle Kremer-Marietti - Dictionnaires - Encyclopédies -  Livres scolaires - Livre

Et vive la fesse libre!

https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTAzZTUxMzU5YzFkYjQ3MjQxMTg1NjAyMTc1MDk5NzBiZjA?width=1260&height=712&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=c7dce0686ee5914f149e097ab2cc9faf2ddf6c98abb26f8b6be15cffbc987c5f

Dans la série, même dans les happenings théâtraux, y a de la créativité et du beau, je demande la fesse libre!

En effet, à la suite de l ‘acte courageux de Corinne Masiero lors des derniers César 2021, des intermittents du théâtre Graslin à Nantes (occupé depuis le 10 mars) n ‘ont pas hésité à se dénuder pour la bonne cause.

N’oublions pas la symbolique du corps nu qui a représente à travers les siècles la vérité, l ‘innocence ou même la grâce pendant l ‘Antiquité…et comme l ‘affirmait déjà Corinne Masiero, « Moi ma force c ‘est d’être moche et populaire et vulgaire, parce que vulgaire c ‘est ce qui vient du peuple…  » . On a donc la fesse libre face au grand Capital, face à ce putain de virus, face aux fermetures des lieux culturels…l’humain d’abord!

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Et vive la fesse libre!

Et vive la Suisse libre!

Et vive la Vendée libre!

Et vive MOI!

Tout arrive à la Roche-sur-Yon: le Grand R lui aussi occupé!

3 lieux — Le Grand R

Oyez, oyez braves gens…ca sent le roussi pour Roselyne Bachelot! Comme pour plus de 50 autres lieux de culture occupés, la salle culturelle GRAND R à la Roche-sur-Yon est elle aussi envahie depuis ce jeudi 18 mars 2021 (par une trentaine d’intermittents, d’artistes et de plasticiens).

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Occupation pour la réouverture des salles culturelles ; duvets et matelas de rigueur pour leur première nuit d’occupation . AG tous les jours à 12 heures pour faire le point sur le mouvement et les suites à donner aux occupations.

Les revendications, selon Caroline Pottier de la CGT Spectacles, sont les mêmes qu’à l ‘échelle nationale: réouverture des lieux culturels et artistiques, prolongation de l ‘année blanche et annulation de la réforme de l ‘assurance-chômage.

Mouvement ayant l ‘appui de la direction du Grand R et même du maire de la Roche-sur-Yon, les membres de ce collectif rappellent une évidence, la réouverture des lieux de spectacle en France favoriserait un déconfinement culturel et citoyen par le biais de spectacles divers et variés (en gros, on ne vit pas seulement de pain et d’eau mais aussi d’art, de beau et d’émotions…).

A noter que le théâtre Graslin à Nantes toujours occupé depuis le 10 mars a lui aussi organisé des happenings de haute tenue avec la fesse libre ou libérée. Spectacles et musique au rendez-vous ce dimanche 21 mars avec DJ et danse à 15 heures.

Le reportage sur l ‘occupation du GRAND R par TV VENDEE:

https://tvvendee.fr/actu/le-grand-r-occupe-pour-exiger-la-reouverture-des-lieux-culturels/

Le théâtre Graslin toujours occupé à Nantes!

https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/4gknW21i2dVxLLPrgtYBdi-v6-U/1200x900/regions/2021/03/11/604a56478c73d_20210310_160946-5227536.jpg
REPORTAGE. À Nantes, au cœur d'un des théâtres occupés - Nantes.maville.com

Depuis le 10 mars 2021, le théâtre Graslin à Nantes est occupé par les intermittents et artistes du spectacle (comme d’ailleurs une bonne quarantaine de lieux de spectacle en France) . Et selon les membres de la CGT spectacle, ce mouvement s’inscrit dans la durée ; parmi les justes revendications, il y a bien sur la date de réouverture des lieux de spectacle (théâtres, cinémas ou opéras…), mais aussi réouverture qui s’accompagnerait de plans de relance d’activité et d’emploi pour le monde du spectacle.

S’il existe vraiment une utilité première à ce satané COVID19, c ‘est bien de remettre à zéro les compteurs du monde du spectacle, tant sur le plan de l ‘intermittence et ses indemnités que des statuts des divers corps de métier du monde du spectacle.

Nantes. Artistes et techniciens occupent jour et nuit le théâtre Graslin -  Nantes.maville.com

Ainsi, pour cette occupation, le hall de Graslin est devenu un lieu de happening bien réel ; lieu de vie, de cantine, de bars…le vestiaire de Graslin sert, quant à lui, de lieux de rangement, d’armoires (pour les duvets, affaires de toilette, médecine…)

Le hall du théâtre Graslin occupé par des artistes

Si la scène de Graslin n ‘est pas occupée pour des raisons de sécurité, d’autres parties de la grande scène sont bien utilisées et servent de lieux de couchage pour les intermittents.

Occupation mais respect d’abord des règles barrières et d’hygiène…et fonctionnement didactique, avec le soutien d’ailleurs de la direction de Graslin, avec des agoras prévus tous les jours à 13 heures et ouvertes à toutes et à tous.

Diverses revendications légitimes (comme celles de Rennes):

Peut être une image de texte
https://static.actu.fr/uploads/2021/03/photos-40.jpg
Ils occupent le théâtre du Chevalet à Noyon

Communiqué des occupantes et occupants de l ‘opéra GRASLIN à Nantes:

https://nantes.indymedia.org/articles/55080

Sur la précarité étudiante à Nantes.

Solidaires Étudiant·e·s Nantes on Twitter: "🔴Manifestation Étudiant·es,  mobilisons-nous pour notre avenir ! Jeudi 26 janvier les profs et les  étudiant·es se mobilisent dans tout le pays. A Nantes pour faire entendre  notre

Dans notre si beau pays confiné, reconfiné et déconfiné, un mouvement de masse commence à s’affirmer lié au monde étudiant et notre bonne ville de Nantes n ‘échappe pas à cette situation (On compte ainsi plus de 60000 étudiants à Nantes en 2021, pour une population intra-muros de 300000 habitants).

Solidaires Étudiant·e·s Nantes (@SolEtuNantes) | Twitter

Le confinement lié au COVID19 a mis en avant des symptômes bien négatifs dans le monde universitaire, à savoir la précarité généralisée du monde étudiant, le distanciel comme seule possibilité de cours, l ‘isolement et la précarité des étudiants…qui se découragent ou abandonnent carrément leurs études. A cette précarité étudiante s’ajoute une précarité enseignante et une précarité généralisée dans le Supérieur ou le Secondaire ou chez les assistants d’éducation.

Conditions d’études dégradées, budget d’éducation nationale rognée tant sur le plan national que local…le syndicat « SOLIDAIRES » demande à ce que tous les établissements scolaires soient rouverts pour des études dans de bonnes conditions. Syndicat « SOLIDAIRES » à Nantes qui est dans l ‘action et demande que les « RESTOS U » soient rouverts le soir, des logements universitaires ou non décents, des bourses d’études revalorisées, des cellule de santé vraiment au service et à l ‘écoute des étudiants ainsi que des cours en présentiel en demi-groupe dans des salles aérées.

Covid-19 : des centaines d’étudiants mobilisés à travers la France pour réclamer des cours en pré...

Bref, un mouvement d’action est prévu ce mardi 26 janvier 2021 à Nantes aux Nefs avec à 10 heures, une AG aux Nefs et à 11 heures, une manifestation qui ira des Nefs à la préfecture de Nantes.

Les NEFS à Nantes:

Les Nefs - BAZED
À LA UNE Archives - FSU Loire-Atlantique - fsu 44

https://static.actu.fr/uploads/2021/01/3a6e3768f8dee2990b411af3fccf6de86c9d2bc4.jpg

Https://solidaires.org/Face-aux-urgences-aux-cotes-des-jeunes-et-des-salarie-es?fbclid=IwAR1BsWzVQzxdMT975B2WXtUBwDq60Lnx5NtnJT0faVzaI8-QUfRVrzdev0Y

https://www.lemonde.fr/education/article/2021/01/16/l-isolement-des-etudiants-face-a-la-fermeture-des-universites-j-ai-l-impression-que-la-crise-ne-va-jamais-s-arreter_6066510_1473685.html

Le polyamour selon Hélène de Fougerolles

Hélène de Fougerolles — Wikipédia

Dans la série les artistes et les comédiens ont toujours un coup d’avance sur les moeurs et la culture de notre époque, demandons la remarquable et mutine comédienne Hélène de Fougerolles.

https://file1.closermag.fr/var/closermag/storage/images/1/3/1/6/4/13164787/helene-fougerolles-polyamoureuse-plusieurs-compagnons.jpeg?alias=original

Hélène de Fougerolles professionnelle dans sa vie active mais aussi novatrice dans sa vie privée ; pour elle, le couple hétéronormé basique se veut démodé ou du moins, selon elle, pas pratique et ne répondant pas à l ‘évolution des moeurs et du temps (et j ‘ai envie de rajouter à sa classe sociale…).

Hélène de Fougerolles et Antoine Arnault:

Hélène de Fougerolles : retour sur son histoire d'amour avec Antoine  Arnault : Femme Actuelle Le MAG

Hélène de Fougerolles et Marc Simoncini:

Hélène de Fougerolles officialise avec son compagnon Marc Simoncini - Hélène de Fougerolles et son compagnon Marc Simoncini - Avant-première du film "The Revenant" au Grand Rex à Paris, le 18 janvier 2016. © Coadic Guirec/Bestimage

Dans un entretien à « Paris Match » (le poids des mots, le choc des photos…oh yes! It’s us!) de fin août 2020, l ‘actrice nous révélait cette part intime de sa vie privée, le polyamour revendiqué. Petits extraits de l ‘entretien:

J'ai plusieurs compagnons" : la déclaration inattendue d'Hélène de  Fougerolles (Balthazar)

“Ce n’est pas de l’attraction sexuelle, car ce n’est pas le sexe qui m’anime, c’est de l’amour et de l’échange possibles avec plusieurs personnes. Partager des échanges amoureux avec des hommes ou des femmes, qui puissent être ouverts également à d’autres personnes”, rappelle la comédienne.

10 idées reçues (démontées) sur le polyamour

J’ai plusieurs compagnons. Et je suis ravie qu’ils puissent aussi vivre ça de leur côté. C’est relativement nouveau, ça fait six mois. J’avais un amoureux qui vivait loin de moi, c’était chiant, c’était fermé, donc je l’ai quitté parce que je ne pouvais pas avoir une relation à distance avec quelqu’un d’aussi loin. (…) Quand j’ai découvert cette nouvelle philosophie de vie, je l’ai rappelé pour lui proposer de reprendre notre relation avec cette nouvelle manière de vivre, il a accepté, puis j’ai rencontré un nouvel amoureux, je lui ai demandé si cette manière de vivre l’amour pouvait l’intéresser”, raconte Hélène de Fougerolles.

″Et je peux aussi vivre d’autres histoires avec des hommes et des femmes. Il n’y a pas encore de femmes, mais j’adorerais. Il n’y a plus de jalousie, d’histoire de territoire. Love is the answer, je trouve ça complètement grotesque de le vivre avec une seule personne. Le polyamour a changé ma vie”, révèle l’actrice. 

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Polyamour qui permet, selon elle, de véritables synergies entre hommes et femmes ; plus de territoires fermés dans le couple ; on reste ouvert aux autres. Elle le rappelait encore une fois dans l ‘émission d’Anne Roumanoff sur Europe 1 le 12 novembre 2020:

Hélène de Fougerolles se confie sur sa nouvelle philosophie amoureuse -  Vonjour

« Vous avez du mal à en trouver un homme parce que vous mettez tout sur la même personne. Le pauvre, il faut qu’il rentre dans toutes les cases ! Vous aussi vous devez remplir toutes les cases, et c’est compliqué.”

Pour Hélène de Fougerolles, le couple est “une histoire de territoire, qui n’existe plus quand on est polyamoureux”. 

« On n’appartient plus forcément à quelqu’un, il n’y a plus de conditions. C’est ça qui me plaît, a-t-elle affirmé dans cette émission. “J’aime des personnes pour ce qu’elles sont, pour ce qu’elles me disent, pour ce qu’on partage, mais pas parce que ça m’appartient. Il n’y a plus de jalousie”.  

En voilà, une belle personne et une très bonne comédienne.

https://www.femmeactuelle.fr/actu/news-actu/helene-de-fougerolles-explique-pourquoi-le-polyamour-lui-plait-2103613

Sur la carrière artistique de Hélène de Fougerolles:

https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9l%C3%A8ne_de_Fougerolles