Stan Lee, ce super-héros.

Si en regardant les films de « SPIDER-MAN », on peut y observer des caméos de Stan Lee,  interrogeons-nous donc sur ce maître à penser des comics américains (95 ans au compteur tout de même), devenu ambassadeur des produits et films MARVEL .

Un documentaire de 2002 retrace la vie et l’oeuvre de Stan Lee (« Stan Lee’s Mutants, Monsters et Marvels »(2002)), entretien entre Stan Lee et le réalisateur Kevin Smith,  véritable nerd passionné de comics. Avant qu’il ne « casse sa pipe », penchons-nous donc sur ce génial scénariste, créateur fameux des super-héros Spider-Man, Hulk, Iron-Man, the Avengers et autres X-Men…

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Documentaire remarquable, qui revient sur l’univers et le parcours de Stan Lee de la Seconde Guerre Mondiale jusqu’aux années 2000. La création de MARVEL COMICS, ses collaborations avec Jack Kirby et Steve Ditko. Mais ce documentaire se révèle aussi instructif car il rentre dans la psychologie des super-héros, leurs spécificités propres ce qui a fait l’originalité des super-héros Marvel face aux super-héros DC comics. Entretien plein d’empathie du nerd par excellence Kevin Smith (réalisateur de « Clerks »(1994) et des « Glandeurs »(1995)), véritable fou de comics et de super-héros MARVEL.

Comme L'Empire contre-attaque, Spider-Man 2 est un film de studio qui  transcende ce statut [critique] | Premiere.fr

Stan Lee s’y révèle passionnant, un formidable conteur quand il narre la genèse de certains super-héros comme Spider-Man crée en 1962 ; Spider-Man super-héros pas comme les autres, qui a des doutes et des manques (et vous le savez bien: « acquérir de super-pouvoirs engendre de super-responsabilités »), qui évolue dans la métropole new-yorkaise, étudiant en sciences, qui a des problèmes d’argent, familiaux, de coeur (ah choisir entre Gwen Stacy et Mary Jane Watson!! Et même la chatte noire!) et ne parlons même pas de ses relations exécrables avec son patron  John Jonah Jameson du « Quotidien ».

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MARY JANE WATSON ET PETER PARKER:

Spider-Man: qui est vraiment Mary Jane Watson?

SPIDER-MAN ET LA CHATTE NOIRE:

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Véritable bonne surprise ce documentaire qui nous apprend beaucoup sur l’univers MARVEL et indirectement sur des revues comme « Strange », « Titans » ou « Nova », les différents auteurs ou dessinateurs comics, le marché des comics américains dans les années 1970 et 1980, la traversée du désert dans les années 1990 puis le rachat de la franchise Marvel par Disney en 2009, jusqu’aux premiers films Marvel Entertainment avec les remarquables « Spider-Man »(2002) et « Spider-Man 2″(2004) de Sam Raimi. Stan Lee, un créateur de génie qui a su durer avec sa maison d’édition MARVEL comics, en tant que scénariste et créateur de plus d’une centaine de  super-héros. Depuis les années 1970 et 1980, il fait figure d’ambassadeur Marvel comics à travers le monde et supervise directement  ou indirectement les séries télévisées ou projets de films liés aux super-héros Marvel. Il apparaît distinctement dans bon nombre de films Marvel Entertainment depuis 2013, d' »Iron-Man 3 » à « Deadpool ». Amusez-vous à le retrouver dans ces films.

Le cas Brian De Palma

Dans le cadre de mon association CONTRECHAMPS85 et pour votre plaisir personnel, je vous conseille fortement le documentaire sur ARTE « De Palma »à 22H30 ce dimanche 26 mars. Documentaire passionnant que l’on a pu découvrir au dernier FIF85 et réalisé par des maîtres du genre, Noah Baumbach et Jake Paltrow. Une master class remarquable, véritable cours de cinéma condensé en 1H47.

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Comme il le considérait lui-même, il faut analyser les films d’un cinéaste vers ses 30-40-50 ans (il déclare lui-même que sa carrière est derrière lui) ; dans son cas, on y retrouve des films incroyables comme « Carrie », « Pulsions », « Blow Out », « Scarface »…Brian de Palma est un bon faiseur, ne le nions pas, mais c’est aussi un véritable metteur en scène. Son parcours s’étend des années 1960 aux années 2000, il aura tout vu, tout connu dans cette industrie cinéma. Il aura aussi vu l’éclosion de ses amis acteurs comme Robert De Niro, John Travolta, Sean Penn ou Nancy Allen.

ANGIE DICKINSON dans « PULSIONS »(1980):

Photo de Angie Dickinson - Pulsions : Photo Angie Dickinson - AlloCiné

NANCY ALLEN dans « PULSIONS »(1980):

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MELANIE GRIFFITH dans « BODY DOUBLE »(1984):

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ROBERT DE NIRO ET BRIAN DE PALMA dans « les incorruptibles »(1987):

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Le dispositif pour ce documentaire est très simple, Brian De Palma est filmé face caméra, il y raconte son parcours professionnel avec extraits de film à la clé et étant donné la richesse de sa filmographie, la quantité côtoie l’extrême qualité, des extraits marquants succèdent à de véritables prouesses d’acteurs. Documentaire non-racoleur, très honnête dans son contenu, qui s’intègre bien dans des programmations festivals (Venise 2016, FIF85…). Master class incroyable qui nous montre un ecosystème cinématographique américain  remarquable, de ses débuts à l’université de Columbia à la fin des années 1950 jusqu’à ses relations (parfois houleuses) avec les grands studios.

NOAH BAUMBACH ET JAKE PALTROW:

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Documentaire passionnant où Brian de Palma est souvent très drôle, il y raconte les méandres de la production cinématographique de ses films, ses relations compliquées avec certains acteurs ; il s’est « coltiné » à peu près tous les genres cinématographiques comme le court-métrage, les documentaires ou les films de fiction.

Brian de Palma est connu pour ses extraits haletants, de longs plans séquences qui font sa renommée, pensons à celui « des Incorruptibles »à la gare ou même, à la scène du métro, dans « Carlito’s way ».

 

 

 

Ainsi, comme tout baby-boomer américain, il est très marqué par le décès de JFK en novembre 1963 et la guerre du Viêtnam (il se fera réformer). En ce sens, il sera très influencé par A. Hitchcock et le film de Zapruder sur la mort de JFK et bon nombre de ses films s’interrogeront sur le rôle des images et leur manipulation possible ou non, multipliant les points de vue des personnages, occasionnant une réflexion presque sémiologique sur les images défilées et le rôle de la mise en scène (et c’est en ce sens que « les Cahiers du cinéma » le considèrent comme un cinéaste majeur). Genre de réflexion que l’on saisit dans son premier film « Murder à la mod » et son second long métrage »Greetings ».

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Dans ce que l’on a appelé le Nouvel Hollywood, Brian De Palma jouait le rôle de grand frère ; il a beaucoup soutenu, par exemple, Martin Scorsese, même au creux de la vague ou pendant ses périodes de drogue ; il est très ami avec Spielberg et Lucas ; chacun critiquant à tort ou à raison leurs longs métrages. Bon, De Palma s’est lourdement trompé sur « Star Wars »(1977) critiquant fortement l’intrigue et les personnages ( » c’est quoi ce truc de Force à la con? »), minant un peu plus Georges Lucas dans ses doutes et interrogations à l’époque. Comme quoi…nul n’est prophète dans son pays.

Bref, un documentaire passionnant où l’on apprend beaucoup sur un cinéaste majeur du Nouvel Hollywood. Un véritable cours de cinéma.

 

 

 

« New York 1997 »: retour sur un film nihiliste.

Les joies de l’internat en lycée vous amènent aussi à vous emmerder grave les mercredis après-midi, surtout dans une ville moyenne comme La Roche-sur-Yon. Les années lycée c’est aussi ça, supporter d’autres lycéens bien bourrins et méchants et connaître la pesanteur et l’ennui provinciaux (comme l’écrivait déjà Arnaud Viviant, lui-même lycéen à Tours) .

Mais la vie lycéenne vous procure parfois quelques joies fugaces, comme la programmation de vidéo-club avec la série surréaliste « Max Headroom » et surtout la découverte de « New York 1997 ». Vous vous emmerdez en seconde le mercredi après-midi, vous êtes dans un lieu anxiogène et violent et vous découvrez le film nihiliste « New York 1997″…vive le lycée!

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Et quelles sont les spécificités de ce film? Tout d’abord son côté bricolé, le talent de mise en scène de John Carpenter, la collaboration d’avec Kurt Russell faisant naître l’anti-héros Snake Plissken…le pitch: en 1997, sur l’île de Manhattan (film tourné en 1981) devenue un vaste Etat-prison du fait d’un taux de criminalité galopant, le crash d’Air Force One, à l’intérieur de ce territoire et avec à son bord le Président des USA (joué par l’inquiétant Donald Pleasance) affole tous les services secrets américains ; Snake Plissken, ancien membre des Forces spéciales et repris de justice (de justesse?), a 24 heures pour récupérer le Président au milieu de cet Etat-prison rempli de cinglés et de milices paramilitaires. Mission qu’il lui permettra d’obtenir sa grâce et une amnistie complète.

Enième film « survival », oui mais pas que…film original par ses partis-pris de mise en scène, sa musique (élaborée par John Carpenter lui-même) et sa vision futuriste d’un New York en pleine décadence. Immeubles en ruine ou abandonnés, groupe de délinquants, loi du plus fort à tous les étages, personnages complètement déjantés… »New York 1997″nous montre une île de Manhattan en pleine déliquescence et derrière, un futur américain de même. Le spectateur s’identifie à l’anti-héros Snake Plissken, coincé sur cette île, encadré par un officier de la sécurité tyrannique, Bob Hauk (Le génial Lee Van Cleef), sa mission impossible et une faune de cinglés.

Les forces du film sont ainsi son réalisme SF, ses moments intenses de violence et d’action et ses seconds rôles bien typés,  je pense à Ernest Borgnine (Cabbie, le chauffeur de taxi), Isaac Hayes (le fameux Duc de New York), Harry Dean Stanton (Harold « Brain » Stanton) ou Adrienne Barbeau (Maggie)…personnages crédibles, gueules typés qui évoluent sur cette île violente et ne pensent qu’à sortir de cet enfer (la mission de Snake Plissken leur en donne là l’occasion).

DONALD PLEASANCE, le Président des USA.

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ISAAC HAYES, le Duc de New York

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ERNEST BORGNINE, chauffeur de taxi.

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Course-poursuite haletante (comme pour « Terminator »(1984), les protagonistes sont toujours en mouvement, en action et le spectateur accompagne cet état de fait), réalisme SF incroyable et fin gaguesque ; voilà le résumé de « New York 1997 ». Film écrit par John Carpenter en pleine période du Watergate et d’anarchie ambiante ; Carpenter qui a dû aussi imposer Kurt Russell comme anti-héros (les studios pensaient confier le rôle de Snake Plissken à Tommy Lee Jones ou Charles Bronson). On y retrouve aussi un certain James Cameron aux effets spéciaux. Vision nihiliste et baroque d’un futur américain bien représentative de cette période et des cinéastes du Nouvel Hollywood, film devenu culte avec les années grâce notamment au look improbable de Snake Plissken (sorte de pirate SF) et qui a engendré une suite « Los Angeles 2013 » (Escape from LA, 1996). A noter dans ce dernier film, la fameuse scène regard caméra de Snake Plissken fumant son éternel cigarillo.

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La nuit fantastique: le 18 mars au Katorza à Nantes

nuit fantastique photo générale

Oyez, oyez braves gens et amis cinéphiles, fans de l’Absurde Séance nantaise et du gore bien sanglant ; voilà la nuit fantastique au KATORZA ce samedi 18 mars avec ENCORE un super programme pour une superbe nuit:

OPERA de Dario Argento

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RUPTURE de Steven Shainberg

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NIGHT OF SOMETHING STRANGE de Jonathan Strange

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ATTACK OF THE KILLER DONUTS de Scott Wheeler

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18 euros pour tous les films de la nuit fantastique

DC comics: l’exposition parisienne (Du 31 mars au 10 septembre 2017)

Le Musée Art Ludique, kézako? Déjà, il se trouve au 34 quai d’Austerlitz à Paris 13 et s’y tiendra en ce lieu du 31 mars au 10 septembre 2017 l’Aube des super-héros, exposition DC Comics de tous les héros de cette maison d’édition, plus ancienne que Marvel, avec des super-héros désormais vintages comme Superman, Batman, WonderWoman, Macron man (j’déconne!!),  the Flash, Green Arrow…

Exposition qui retrace près de 80 ans d’aventures comics, de Superman (crée par Joe Schuster et Jerry Siegel dans les années 1930) à la Ligue des Justiciers. On y retrouvera près de 250 planches originales, 300 ébauches de recherches pour le cinéma, des costumes et des accessoires pour les films DC. Super-héros DC bien spécifiques, à opposer à ceux de Marvel et ses scénaristes, comics faisant partie intégrante du pop art américain (tout comme les personnages et maquettes de STAR WARS).

Exposition qui fera sens et développera les costumes, emblèmes, décors ou symboles (cachés) de tout ces super-héros à travers les âges.

Prochains films des super-héros DC:

Le 02 juin 2017: Wonder Woman

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Le 15 novembre 2017: Justice League, part.1

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Mars 2018: Flash

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Juillet 2018: Aquaman

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Avril 2019: Shazam!

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Avril 2020: Cyborg

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Juin 2020: Green Lantern Corps

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« Parker Lewis ne perd jamais »: vraiment jamais?

Retour sur une série très drôle et incroyablement novatrice qui a bercé nos fins d’après-midi au début des années 1990, première fois diffusée sur TF1 en 1992, puis rediffusée sur France 3, RTL9 et Canal J.

Série originale mais en quoi? Tout d’abord les personnages, le ton de la série télévisée, ce lycée comme centre de gravité de toutes les turpitudes faisables et imaginables. Retenons donc Parker Lewis (interprété par Corin Nemec), lycéen fûté, moteur de l’histoire aux chemises bariolées et « flashy », à la coupe de cheveux originale et à l’intelligence ultra-développée.

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Toujours se sortir de situations gênantes, de déboires familiaux tout en gardant sa « coolitude » ; dans bon nombre d’épisodes, Parker Lewis ne perdait effectivement jamais, surtout contre sa soeur, Shelly Lewis ou la principale du lycée Grace Musso. Madame Musso, véritable sorcière, originaire de ce même lycée, obsédée par l’autorité et qui cassait  les vitres de son bureau après chaque entretien. Vieille fille acariâtre, elle a un faible pour Frank Lemmer, fidèle bras droit et véritable lèche-bottes de celle-ci.

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Mais Parker Lewis, c’est surtout un chef de bande, un meneur et il a des amis ; tout d’abord, son pote musicien Mikey et Jerry, le pré-geek à lunettes, petit fûté fan d’informatique et de jeux vidéos. A cette bande de nerds viennent s’ajouter les parents Lewis et Larry Koubiak, géant un peu bêta de 2m et de 120 kg, qui promenait avec rudesse sa masse corporelle dans les couloirs du lycée.

Ainsi tout ce petit monde déambulait au sein du lycée et vivait des aventures trépidantes, ayant pour thématiques (surtout) les filles, l’alcool, les fiestas hors de l’école, les cours (à sécher), les addictions aux jeux vidéos et éviter à tout prix madame Musso…

Enième série sur les ados au lycée? Oui mais pas que…série qui se démarquait par sa mise en scène très BD, les personnages réagissaient et se transformaient suivant les situations et les événements ; même phénomène pour les objets et les pièces.

https://www.youtube.com/watch?v=qTnqjeRWlS0

Vision cartoonesque de la série, références nombreuses à « Tex Avery », à « Bugs Bunny » et même à « Tom et Jerry », chutes absurdes des sketchs. Les personnages et surtout Parker Lewis faisaient preuve de second degré dans toutes les situations. Et contrairement aux séries ados très niaises comme « Sauvés par le gong » et « Beverly  Hills 90210 », Parker Lewis et ses acolytes ne sont pas dans la séduction permanente (il n’est qu’à constater leurs accoutrements, chemises bariolées, coiffures informes…), mais dans le second degré et la débrouillardise dans un monde imparfait, qu’il s’agissait de corriger.  En outre, ces personnages savent rigoler d’eux-mêmes, font participer les spectateurs à leurs déboires et utilisent des réparties cinglantes, comme « Aucun problème », « Note pour plus tard »et le fameux « synchronisation des montres » avec alignement des montres des 3 héros pour faire face et résoudre des situations problématiques.

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Série TV devenue culte grâce aux nombreuses rediffusions TV, série qui a connu 3 saisons et dont la dernière s’intitulait juste « Parker Lewis ». Saison 3 qui avait perdu son côté cartoonesque et magique ; alors, Parker Lewis a-t-il définitivement perdu?

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Entretien au Forum des Images de Clyde Phillips, un des créateurs de la série « Parker Lewis »:

Déam’Bulle: 1er festival BD à PORNICHET

Bonne nouvelle dans le monde merveilleux des festivals BD, la première édition d’un nouveau festival BD à Pornichet les 7, 8 et 9 avril 2017 . Avec comme invité d’honneur François Bourgeon, excusez du peu (rappelons pour les néophytes que François Bourgeon, c’est « les passagers du vent », « les compagnons du crépuscule » ou « le cycle de Cyann »en BD). En voilà un festival enthousiasmant avec une trentaine d’auteurs attendus (dont notre Cyrille Launais national), expositions, déambulations à travers Pornichet, des jeux de pistes BD pour les enfants…bref, du bon, du beau et du vrai, du 9ème art quoi!!

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http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/pornichet-44380/pornichet-le-festival-de-bd-pornichet-deam-bulle-les-7-8-et-9-avril-4807508

https://www.festivalbdpornichet.com/

 

« Dunkerque » de Christopher Nolan

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Si pour nous, humbles Français, l’épisode historique lié à Dunkerque semble mineur face à d’autres évènements plus importants de la Seconde Guerre Mondiale (comme la bataille des Ardennes, l’armistice ou la collaboration voulue…).

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Il semblerait que l’épisode Dunkerque ait profondément marqué nos amis Anglais et anglo-saxons. En effet, après la trilogie « Batman », Christopher Nolan s’intéresse à ce monument historique anglais ; 400000 hommes coincés sur un petit ban de sable (Un km de long, 2,5 m de large, le fameux môle) attendant d’être rapatriés en Angleterre afin de fuir cet enfer dunkerquois, le tout régulièrement bombardé par l’infanterie et l’aviation allemande. Tout cela se passant entre le 26 mai et le 4 juin 1940.

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Défaite historique des Anglais et des Français, véritable onde de choc mondial qui entraînera un repositionnement anglais dans cette guerre (Churchill refusant tout armistice vis-à-vis des Allemands, le Blitz allemand sur Londres puis l’entrée en guerre des USA). C’est Christopher Nolan qui nous narre cet événement historique, empruntant à son cinéaste préféré David Lean, des envolées lyriques, la petite histoire rejoignant la grande, défaite militaire sur le terrain puis victoire morale de ces hommes car espoir possible sur le long terme…

Film sur la survie, l’espoir et l’expérience guerrière ; film de guerre alors? Non, plutôt un « survival »avec des climax revendiqués, un pilote d’avion combattant la Luftwaffe, des militaires sur la plage cherchant un bateau pour, à tout prix, réembarquer. Peu de dialogues dans ce film, on s’intéresse à des personnages précis et à leurs aventures, vont-ils se sauver? Pouvoir embarquer? Echapper au môle à tout prix. On retrouve des acteurs anglo-saxons comme Harry Styles, Kenneth Branagh, Tom Hardy et  Cillian Murphy.

CILLIAN MURPHY:

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TOM HARDY:

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Le film se situe selon  3 éléments naturels: l’air (combat des avions entre Spitfire et Messerschmitt), la terre (le fameux môle) et la mer (l’évacuation par la marine), avec des strates temporelles différentes selon les lieux et les personnages. Mélange donc des histoires et des points de vue. Film dont la sortie est prévue en juillet 2017 en France.

PS: Le tournage du film s’est déroulé en mai 2016 sur les lieux même des événements (contrairement au film de Spielberg « il faut sauver le soldat Ryan »(1998) se passant sur les côtes irlandaises et utilisant 11000 réservistes irlandais), à savoir la côte de Dunkerque, les plages de Malo-Les-Bains, à l’aéroport de Calais-Dunkerque…on y a même utilisé, pour la véracité historique, l’escorteur Maillé-Brézé basé sur Nantes et bien connu des Nantais.

Le Maillé-Brézé à Dunkerque: