Le palmarès du FIF-85.
Encore un FIF-85 de haut niveau cette année, avec un palmarès très international ; un festival dense qui a attiré beaucoup de monde et à vocation didactique (tables rondes, rencontres scolaires et professionnelles…).
Rencontre avec François Musy, ingénieur du son:
https://www.youtube.com/watch?v=EaF-QuXS_08
(Et c’est qui qui pose LA question pertinente (à la 50ème minute) pour François Musy concernant le film de Xavier Gianolli, « à l’origine »(2008), c’est BIBI!! En fait, je cherchais à savoir si ce tournage fut de tout repos, à en croire François Cluzet non sur bien des plans, tensions avec le réalisateur sur le tournage…).
Rencontre Ecole et Cinéma:
https://www.youtube.com/watch?v=fWst_esGswo
Paolo Moretti, directeur du FIF-85, nous parle:
https://www.youtube.com/watch?v=fEEwP5i6qSI
Les images du FIF-85:
https://www.youtube.com/watch?v=8PQXvqnZdbc
Des avant-premières d’exception comme le film de Xavier Beauvois, « les gardiennes » avec une Nathalie Baye méconnaissable (sortie le 06 décembre 2017). Un film dépouillé à l’extrême (avec Caroline Champetier à l’image), qui nous narre les vicissitudes des femmes à l’arrière du front (avec en toile de fond la Première Guerre Mondiale, les hommes au front, gérer la ferme au quotidien…). C’est intéressant comment la Première Guerre Mondiale est actuellement représentée comme avec le film d’Albert Dupontel « Au revoir là-haut », dans un cadre plus satirique ici, comme souvent chez Dupontel, avec cette idée que ce sont les petites gens qui se sacrifient au profit de groupes industriels, financiers ou politiques qui les dépassent, au nom aussi d’idées ou de concepts idéologiques dépassés (toujours selon Albert Dupontel) comme la Patrie ou la défense de la Nation. Ainsi, pour le film de Xavier Beauvois, on y retrouve des thématiques déjà présentes lors de ses précédents films comme l’engagement, le don de soi ou une vision sacrificielle des femmes (préserver la famille coûte que coûte).
https://www.youtube.com/watch?v=GtDs3Z6WOVQ
PALMARES 2017:
GRAND PRIX:
Have a nice day, Liu Jian
PRIX SPECIAL DU JURY:
Call by your name, Luca Guadagnino
MENTION SPECIALE:
Winter Brothers, Hlynur Palmason
PRIX NOUVELLES VAGUES:
Taste of Cement, Ziad Kalthoum
PRIX DU PUBLIC:
3 BILLBOARDS, les panneaux de la vengeance
PRIX TRAJECTOIRE:
BORG/MacEnroe, Janus Metz
Film très moyen. La photo d’origine, Wimbledon 1980 (ci-dessus), la finale Borg/MacEnroe avec un score fleuve et fameux: 1/6 7/5 6/3 6/7 8/6, victoire de Borg ; un quatrième set d’anthologie 18/16 pour MacEnroe lors du jeu décisif et ce qui est savoureux et véridique, c’est que MacEnroe pensait vraiment que Borg allait s’effondrer pour ce cinquième set, alors que non…film sur le dépassement de soi, la relation complexe Borg/MacEnroe, l’entourage accaparant, le feu et la glace par ces 2 joueurs avec des schémas classiques : des traumas enfantins à dépasser, les entraîneurs tyranniques, un fin rédemptrice, pas mal de clichés aussi sur ce sport ou ces joueurs (on est adolescent donc forcément ingérable et grâce au tennis, on est recadré, même schéma pour Borg…).
Alors bientôt, un film LENDL/MacEnroe avec en sous-texte la Guerre Froide, les relations Est-Ouest avec la fameuse finale Roland-Garros 1984 (victoire de LENDL: 3/6 2/6 6/4 7/5 7/5). Matraquons les masses avec des images de sport bien clivantes, comme avec les »Rocky ».